The past is a grotesque animal

The past is a grotesque animal : Karim Ghelloussi - O Jardim Botânico Tropical - 2010. © Karim Ghelloussi - Courtesy Galerie Catherine Issert    The past is a grotesque animal : Evariste Richer - Feu de camp - 2009. Courtesy Galerie Schleicher & Lange    The past is a grotesque animal : Guillaume Linard Osorio - Os Candagos - 2010   


L'exposition


En invitant des artistes internationaux s’exprimant dans des médiums différents, la galerie In extenso propose une exposition autour du temps. Les cinq artistes présents (Daniel Arsham, Karim Ghelloussi, Guillaume Linard Osorio, Stephanie Cherpin et Evariste Richer) mettent à l’épreuve nos perceptions spatiaux-temporelles en réinterprétant des objets du quotidien. Un sentiment de «déjà vu» est au centre de leurs créations. Dans Fire Camp, Evariste Richer a assemblé des bûches fossilisées qui renvoient au temps passé que se soit l’apparition du feu ou le traditionnel feu de camp. Mais le futur est aussi appréhendé avec l’idée de la consommation énergétique fossile. Guillaume Linard Osorio reprend dans Os Candagos un classique du cinéma franco-italien, L’homme de Rio. En 1964, pendant le tournage du film, Brazzaville était une ville chantier en pleine construction. En gommant tous les protagonistes et ne gardant que le décors, la capitale, symbole du capitalisme moderne au Brésil, redevient une ville fantôme. Les traces de l’effacement, encore visibles sur le film, renvoient aux ouvriers d’un chantier passé.

Pauline Mirete

Quand


25/02/2011 - 15/04/2011
 Retour     |      Haut de page