Livia De Poli. À corps et à cris
L'exposition
Des entrelacs comme miroir de l'âme de Livia De Poli
C'est avec émotion que Livia De Poli (1948) présente ses nouveaux entrelacs, cet enlacement de courbes qui s'entrecroisent, dans lesquelles elle a laissé couler une grande partie de son être. L'artiste italienne l'avoue elle-même, à la manière d'un Flaubert des temps modernes : « Mes entrelacs, c'est moi », et ce lien entre l’œuvre et son créateur est plus que perceptible. Le titre de l'exposition à la galerie XXI – « À corps et à cris » – est autant poétique que significatif, il révèle la puissance et l'émotion qui submerge l'artiste lors de la création. C'est au fond son « état psychique qui se cristallise dans les volutes et prend forme dans l'espace, au bout des doigts de l'artiste », naissant de ses perceptions et exploration de sa propre conscience. Dans ses entrelacements, la fragilité de la porcelaine témoigne de sa propre vie intérieure, la matière est un prolongement de son cœur, une continuité de son âme. Le spectateur admire sa prouesse technique qui allie parfaitement douceur des courbes et dureté de la porcelaine, symbolisme et contraste dans une harmonie sans faille. Un autoportrait artistique touchant, plus percutant encore qu'une simple description.
Lolita Fragneau
C'est avec émotion que Livia De Poli (1948) présente ses nouveaux entrelacs, cet enlacement de courbes qui s'entrecroisent, dans lesquelles elle a laissé couler une grande partie de son être. L'artiste italienne l'avoue elle-même, à la manière d'un Flaubert des temps modernes : « Mes entrelacs, c'est moi », et ce lien entre l’œuvre et son créateur est plus que perceptible. Le titre de l'exposition à la galerie XXI – « À corps et à cris » – est autant poétique que significatif, il révèle la puissance et l'émotion qui submerge l'artiste lors de la création. C'est au fond son « état psychique qui se cristallise dans les volutes et prend forme dans l'espace, au bout des doigts de l'artiste », naissant de ses perceptions et exploration de sa propre conscience. Dans ses entrelacements, la fragilité de la porcelaine témoigne de sa propre vie intérieure, la matière est un prolongement de son cœur, une continuité de son âme. Le spectateur admire sa prouesse technique qui allie parfaitement douceur des courbes et dureté de la porcelaine, symbolisme et contraste dans une harmonie sans faille. Un autoportrait artistique touchant, plus percutant encore qu'une simple description.
Lolita Fragneau
Quand
04/06/2022 - 16/07/2022