Gallen-Kallela, Mythes et nature
L'exposition
Gallen-Kallela, Mythes et nature
Durant l’été 1888, il s’enferme dans son atelier parisien pour y réaliser sa première grande peinture tirée de l’épopée finnoise du Kalevala : La Légende d’Aïno. En un triptyque médiéval, au cadre symbolique orné de svastikas dorés, l’artiste représente la jeune Aïno jouant avec les ondines et se transformant en poisson pour échapper à la concupiscence du vieux Vaïnämöinen venu la saisir dans sa barque. Jugeant son premier « chef-d’œuvre », pourtant d’une rare fraîcheur, inabouti, Gallen renonce à le présenter au Salon de 1889, et s’enfuit en Carélie, berceau de la culture finnoise où Lönnrot s’en était allé recueillir les légendes du Kalevala, pour tenter de composer une variante plus naturelle et mieux informée.
Extrait de l'article de Laurence d'Ist publié dans le N°101 de la revue Art Absolument.
Durant l’été 1888, il s’enferme dans son atelier parisien pour y réaliser sa première grande peinture tirée de l’épopée finnoise du Kalevala : La Légende d’Aïno. En un triptyque médiéval, au cadre symbolique orné de svastikas dorés, l’artiste représente la jeune Aïno jouant avec les ondines et se transformant en poisson pour échapper à la concupiscence du vieux Vaïnämöinen venu la saisir dans sa barque. Jugeant son premier « chef-d’œuvre », pourtant d’une rare fraîcheur, inabouti, Gallen renonce à le présenter au Salon de 1889, et s’enfuit en Carélie, berceau de la culture finnoise où Lönnrot s’en était allé recueillir les légendes du Kalevala, pour tenter de composer une variante plus naturelle et mieux informée.
Extrait de l'article de Laurence d'Ist publié dans le N°101 de la revue Art Absolument.
Quand
11/03/2022 - 25/07/2022