Primitifs de la photographie – Le calotype en France 1843-1860


Ouvrage collectif
Gallimard/Bibliothèque nationale de France


A mi-chemin entre la photographie, le dessin et la peinture, le calotype suscite de vraies passions durant ses quelques années d’existence. Si l’aspect du tirage est légèrement flou, la possibilité de travailler sur des gammes de couleurs allant du gris au sépia reste un atout majeur. Le calotype, inventé par William Fox Talbot en 1840, est une révolution dans bien des domaines et intéresse plus particulièrement les archéologues, architectes, peintres, graveurs ou scientifiques qui le pratiquent à des degrés divers, soit comme moyens de documentation, soit comme activité artistique parallèle. Il attire l’attention de jeunes artistes comme Legray, Le secq, Nègre ou Baldus. Néanmoins, il est vite concurrencer par le daguerréotype, permettant de tirer directement le positif de l’image sur papier, offrant une netteté rigoureuse de l’image et qui gagne la préférence d’un public élargi. L’ouvrage retrace l’existence de cette technique qui ouvre la voie dès 1841 à une nouvelle économie sociale, artistique, industrielle et commerciale des images ; le terme « Primitifs » annonce cet âge préindustriel de la photographie qui a suscité nombre de débats quant au choix des techniques à vulgariser.

Laureline Deloingce


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