Miodrag Djuric, Dado, autour de trois grands triptyques

Miodrag Djuric, Dado, autour de trois grands triptyques : Dado, Boukoko, 1975, triptyque, © JL. LOSI, 2011, Galerie Jeanne-Bucher    Miodrag Djuric, Dado, autour de trois grands triptyques : Dado, Bowery, 1975, triptyque, © JL. LOSI, 2011, Galerie Jeanne-Bucher    Miodrag Djuric, Dado, autour de trois grands triptyques : Dado, Narval, 1975, triptyque, © JL. LOSI, 2011, Galerie Jeanne-Bucher   


L'exposition


Trois mois après la mort de Miodrag Djuric, dit Dado, la galerie Jeanne-Bucher, qui a représenté l’artiste monténégrin de 1971 à 1975 lui rend hommage à travers cette exposition. Les atrocités dont il est le témoin durant la Seconde Guerre Mondiale, alors qu’il est encore adolescent, marquent l’ensemble de son oeuvre. Les trois triptyques présentés renvoient à la maturité artistique du peintre qui abandonne peu à peu la figuration classique tout en conservant une architecture illusionniste. Ses toiles aux couleurs froides et peuplées d’êtres monstrueux, renvoient à un univers angoissant qui tend à sublimer les propres peurs de Dado. Dans le Triptyque de Nerval, les plans inclinés introduisent le spectateur dans le tableau, qui à travers le désordre, se retrouve face à de nombreuses créatures imaginaires. L’absence d’ouverture vers un «extérieur» salvateur oblige la convergence du regard vers ce que l’artiste nomme «l’atroce aléatoire», soit un accouchement plastique douloureux de ses propres traumatismes.

Pauline Mirete

Quand


24/03/2011 - 14/05/2011
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