À la poursuite de la beauté – Journal intime de la collection Prat.

À la poursuite de la beauté – Journal intime de la collection Prat. : Jacques Callot (Nancy, 1592 – Nancy, 1635), Deux gentilshommes vus de dos, un « pantalon » dansant, plusieurs gnomes, vers 1612-1617. Plume et encre brune, 11,6 × 16 cm    À la poursuite de la beauté – Journal intime de la collection Prat. : Jean-Honoré Fragonard (Grasse, 1732 – Paris, 1806), Olympe grimpant sur un rocher, regardant partir le navire de Birène. Pinceau et lavis brun sur pierre noire, 40,4 × 26,3 cm    À la poursuite de la beauté – Journal intime de la collection Prat. : Antoine Berjon (Lyon, 1754 – Lyon, 1843), Étude de figure drapée, vers 1800. Plume et encres brune et grise, lavis brun et gris, traces de pierre noire, 37,9 × 23,3 cm.    À la poursuite de la beauté – Journal intime de la collection Prat. : Pierre Paul Prud’hon (Cluny, 1758 – Paris, 1823) , Portrait de Charlotte de Talleyrand-Périgord, âgée de sept ans (1798-1873), 1805. Pierre noire et craie blanche sur papier brun (anciennement bleu), 23,5 × 16,5 cm   


L'exposition


Toujours la collection Prat ! Il devient groupie radoteux… pire, il nourrit des intentions louches ! Et non, Orléans n’est pas Paris et ne montre pas, encore, la collection ; elle la dissèque, dans un exercice qui explique le collectionneur, ses bonheurs et ses raisons. Et quoi de plus logique que cela se passe à Orléans quand on se souvient que son musée, trop proche de Paris pour bénéficier des largesses de la loi Chaptal, dut attendre 1825 pour être fondé par une bourgeoisie curieuse. On vit ainsi certains de ses donateurs revenir de Drouot avec l’emplette qu’un directeur avisé indiquait pour compléter les saisies révolutionnaires du château de Richelieu… Ainsi l’exposition de la collection intime se double-t-elle d’une mini-exposition dossier se proposant de faire revivre le musée Paul Fourché, autre mécène, dont l’œuvre disparut mystérieusement lors de la drôle de guerre à défaut de flamber durant les bombardements de juin 1940, et dont certaines œuvres, peintures et dessins, parfois reparaissent.

Extrait de l'article de Vincent Quéau publié dans le N°109 de la revue Art Absolument. Parution le 11 janvier 2024.


Quand


12/11/2023 - 24/03/2024
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