L’Univers sans l’Homme, les arts en quête d’autres mondes
L'exposition
Avant Turner, le brouillard n’existait pas à Londres, disait Oscar Wilde. En visualisant la catastrophe, l’art ne contribue-t-il pas à la rendre plus réelle et plus consciente ?
C’est ce que l’on peut souhaiter mais il faut toujours garder en tête un risque : l’art participe parfois à l’esthétisation de la catastrophe, en fait un thème. Et dans ce cas, les choses sont à mon avis assez ambivalentes. Regardez comme l’environnement et l’alarme écologique sont devenus en une poignée d’années des lieux communs ultra-hégémoniques dans l’art actuel. C’est le signe d’une inquiétude sincère ; c’est aussi un nouveau conformisme. Or, quand il y a conformisme, les voix ne portent plus de la même manière. Pire : on peut même prendre en grippe un rabâchage qui ne surprend plus.
Extrait de l'entretien entre Thomas Schlesser et Emmanuel Daydé publié dans le N°106 de la revue Art Absolument. Parution le 17 mai 2023.
C’est ce que l’on peut souhaiter mais il faut toujours garder en tête un risque : l’art participe parfois à l’esthétisation de la catastrophe, en fait un thème. Et dans ce cas, les choses sont à mon avis assez ambivalentes. Regardez comme l’environnement et l’alarme écologique sont devenus en une poignée d’années des lieux communs ultra-hégémoniques dans l’art actuel. C’est le signe d’une inquiétude sincère ; c’est aussi un nouveau conformisme. Or, quand il y a conformisme, les voix ne portent plus de la même manière. Pire : on peut même prendre en grippe un rabâchage qui ne surprend plus.
Extrait de l'entretien entre Thomas Schlesser et Emmanuel Daydé publié dans le N°106 de la revue Art Absolument. Parution le 17 mai 2023.
Quand
13/05/2023 - 17/09/2023