Miriam Cahn. Ma pensée sérielle.

Miriam Cahn. Ma pensée sérielle. : Miriam Cahn, o.t., 2018 + 2.6.22, 2022, oil on canvas, 104.5 x 92 cm , courtesy of the artist and galeries Jocelyn Wolff and Meyer Riegger, Crédit photo : François Doury    Miriam Cahn. Ma pensée sérielle. : Miriam Cahn, liegen, 1. + 13.10.96, 1996, oil on canvas, 20.5 x 25.5 cm , courtesy of the artist and galeries Jocelyn Wolff and Meyer Riegger, Crédit photo : François Doury    Miriam Cahn. Ma pensée sérielle. : Vue d'exposition. Crédit photo : Aurélien Mole    Miriam Cahn. Ma pensée sérielle. : Vue d'exposition. Crédit photo : Aurélien Mole   


L'exposition


Le Palais de Tokyo célèbre une artiste « émergente » de 73 ans dans un accrochage quasi-organique de rage et de splendeur. Féministe et antinucléaire, Miriam Cahn ne peint pas le monde mais pour le monde, en le cognant et le sauvant tout en même temps. Peintre de l’intime, d’un accouchement comme du suicide de sa petite sœur, le « je » de Miriam Cahn signifie toujours « nous ». Après avoir dénoncé la guerre du Liban et s’être rendue à Sarajevo pendant la guerre en Bosnie, elle répond furieusement à la guerre en Ukraine avec Kriegsraum FRÜHLING 2022. Sa « peinture épidermique » – selon Emma Lavigne, qui assume là son dernier commissariat au Palais de Tokyo, avec Marta Dziewanska, conservatrice au Kunstmuseum de Berne – jaillit en « un flux d’images, offrant un récit cyclique, sériel et infini, sans cesse rejoué ».

Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le N°105 de la revue Art Absolument. Parution le 17 mars 2023.

Quand


17/02/2023 - 14/05/2023
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