Robert Müller. L’Oiseleur.

Robert Müller. L’Oiseleur. : Bois gravé XII, 1964 20/31 Bois en brun et noir sur japon léger crème 52,1 x 75,2 cm M29 © Photographie Alberto Ricci © Adagp, Paris, 2023    Robert Müller. L’Oiseleur. : Paradiso, 1983-1985 14/27 Bois en couleur sur papier paille Feuille : 60,3 x 41,9 cm Impression : 38,6 x 27,4 cm M170b © Photographie Alberto Ricci © Adagp, Paris, 2023    Robert Müller. L’Oiseleur. : Sans titre, 1956 Encre de Chine 42 x 30 cm © Photographie Manuel Müller © Adagp, Paris, 2023   


L'exposition


Ancien élève de Germaine Richier et de son mari suisse Otto Bänninger dans leur atelier de Zurich durant la guerre, Robert Müller (1920-2003) partage au début avec César, Jean Tinguely, Odile Mir et Albert Féraud cet intérêt pour la récupération des matériaux et apprend même le métier de forgeron. Chez Müller, le rapport au corps passe par la ligne et le signe. Et l’exposition au musée d’Issoudun en montre la force et la maîtrise par un ensemble inédit de gravures de la donation de l’historien de l’art Rainer Michael Mason, en mémoire à Miriam Müller, l’épouse de Robert. Moins connu pour son œuvre graphique alors qu’il couvre sa carrière quand il renonce définitivement à la sculpture en 1978, le trait de Müller dans ses scènes de genre de Crète et autoportraits possède les nuances de ses intentions. Tour à tour satirique, tragi-comique, parabolique et existentiel avec chiens et oiseaux, il dose la pointe d’ironie comme sa sculpture, au plus juste de la forme.

Extrait de l'article de Laurence d’Ist publié dans le N°105 de la revue Art Absolument. Parution le 17 mars 2023.

Quand


11/02/2023 - 08/05/2023
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