Bons Baisers de Pékin. Yishu 8, histoire d’une résidence d’artistes

Bons Baisers de Pékin. Yishu 8, histoire d’une résidence d’artistes : Vue de l’exposition Bon Baisers de Pékin, Hôtel d’Heidelbach, musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris, 2022. Claire Tabouret. Portrait n° 1. 2012, acrylique sur toile, 30 x 24 x 4 cm.    Bons Baisers de Pékin. Yishu 8, histoire d’une résidence d’artistes : Vue de l’exposition Bon Baisers de Pékin, musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris, 2022. Lionel Sabatte?. La Colonne du 21 mars 2011. 2022, bronze, tirage unique et oxydation, 270 x 43 x 34 cm.    Bons Baisers de Pékin. Yishu 8, histoire d’une résidence d’artistes : Vue de l’exposition Bon Baisers de Pékin, collections Chine, musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris, 2022. Nathanaëlle Herbelin. Carte postale à Jonas Delhaye    Bons Baisers de Pékin. Yishu 8, histoire d’une résidence d’artistes : Vue de l’exposition Bon Baisers de Pékin, Hôtel d’Heidelbach, musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris, 2022. Chen Duxi. Waves. 2022, peinture sur soie, 200 x 130 cm.   


L'exposition


Christine Cayol : Se déployant simultanément à l’Hôtel d’Heidelbach et dans les vitrines des collections Chine, il y a deux temps dans Bons Baisers de Pékin : celui de la forêt, enracinée, avec une scénographie en forme de de troncs d’arbres, dans laquelle on s’enfonce et l’on découvre les œuvres, et un autre plus léger, celui des cartes postales réalisées par les artistes qui dialoguent ensemble et avec les collections chinoises du musée – des objets et des œuvres eux aussi enracinés. Ces déambulations, avec leur temps d’arrêt et de contemplation, sont très liés à ce que l’on peut vivre en Chine. Un autre aspect, c’est que le temps chinois est très cyclique. Cela veut dire que les choses vont revenir : rien n’est fondamentalement perdu. L’occasion d’un anniversaire, les dix ans de Yishu8, exprime aussi cette idée-là.
Jennifer Douzenel : Lors du montage de l’exposition, j’ai l’impression que l’on a travaillé « à la chinoise », c’est-à-dire que plus on se rapproche du terme, plus la capacité à ouvrir les champs du possible augmente. Face à des principes de réalité parfois frontaux, il y a une forme d’agilité dans l’action que j’ai pu observer en Chine. Dans ma propre pratique, l’ordre du possible et de l’impossible bascule souvent : c’est sans doute pourquoi ma relation avec Yishu 8 perdure autant.


Extrait de l'entretien de Christine Cayol et Jennifer Douzenel avec Tom Laurent publié dans le N°104 de la revue Art Absolument. Parution le 3 février 2023

Quand


19/10/2022 - 27/02/2023
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