Oskar Kokoschka. Un fauve à Vienne
L'exposition
Dans sa luxueuse rétrospective au musée d’Art moderne de Paris, OK triomphe de Klimt et Schiele par KO de longévité créatrice.
Quel but poursuivait Oskar Kokoschka, sinon de « mettre les Viennois en rage » ? On peut dire qu’il y a réussi. Rompant avec l’esthétique Art Nouveau de ses anguleuses illustrations pour Les Garçons qui rêvent, le « sauvageon en chef » se rase le crâne, comme les prisonniers et les réprouvés, pour mieux se faire traiter de fou avec d’agressifs portraits psychologiques « plus beaux qu’ils ne croient ». Hachurant sa toile comme des tatouages maoris, la salissant et la grattant du bout des ongles, OK – comme il signe – réduit « la somme d’un être vivant à une image mentale » et « éventre les âmes » à la manière d’une vivisection. [...]
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé, publié dans le N°104 de la Revue Art Absolument
Quel but poursuivait Oskar Kokoschka, sinon de « mettre les Viennois en rage » ? On peut dire qu’il y a réussi. Rompant avec l’esthétique Art Nouveau de ses anguleuses illustrations pour Les Garçons qui rêvent, le « sauvageon en chef » se rase le crâne, comme les prisonniers et les réprouvés, pour mieux se faire traiter de fou avec d’agressifs portraits psychologiques « plus beaux qu’ils ne croient ». Hachurant sa toile comme des tatouages maoris, la salissant et la grattant du bout des ongles, OK – comme il signe – réduit « la somme d’un être vivant à une image mentale » et « éventre les âmes » à la manière d’une vivisection. [...]
Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé, publié dans le N°104 de la Revue Art Absolument
Quand
23/09/2022 - 12/02/2023