Photographies en guerre
L'exposition
Guerre à la guerre
À sa naissance, la photographie de guerre, handicapée par une technique balbutiante et des temps de pose infinis, néglige les nus et les morts pour ne documenter que le quotidien des conflits. L’éprouvante rétrospective du musée de l’Armée situe l’essor du genre au milieu du XIXe siècle, au moment de la guerre de Crimée, lorsque Léon-Eugène Méhédin, dépêché par Napoléon III pour documenter la férocité des Russes, réalise un panoramique – en réalité un photomontage – de Sébastopol dévasté. Mais le sang appelle vite le sang. En 1859, Jules Couppier prend la première vue stéréoscopique de cadavres français et autrichiens emmêlés dans une fosse commune à Melegnano, lors de l’Unité italienne.
Voir également : Femmes photographes de guerre. Musée de la Libération de Paris. Jusqu’au 31 décembre 2022
Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le N°101 de la revue Art Absolument.
À sa naissance, la photographie de guerre, handicapée par une technique balbutiante et des temps de pose infinis, néglige les nus et les morts pour ne documenter que le quotidien des conflits. L’éprouvante rétrospective du musée de l’Armée situe l’essor du genre au milieu du XIXe siècle, au moment de la guerre de Crimée, lorsque Léon-Eugène Méhédin, dépêché par Napoléon III pour documenter la férocité des Russes, réalise un panoramique – en réalité un photomontage – de Sébastopol dévasté. Mais le sang appelle vite le sang. En 1859, Jules Couppier prend la première vue stéréoscopique de cadavres français et autrichiens emmêlés dans une fosse commune à Melegnano, lors de l’Unité italienne.
Voir également : Femmes photographes de guerre. Musée de la Libération de Paris. Jusqu’au 31 décembre 2022
Extrait de l'article de Emmanuel Daydé publié dans le N°101 de la revue Art Absolument.
Quand
06/04/2022 - 24/07/2022