Nina Childress. Body Body
L'exposition
Les Sylvie Vartan, Hedy Lamarr, Sissi et autres vedettes de la culture pop jalonnant la rétrospective des quarante ans de carrière – depuis 1980 – de Nina Childress au Frac MÉCA de Bordeaux ne sont que des prétextes à explorer la peinture.
Et qu’entend explorer Nina Childress, au juste ? Les styles. Au croisement des influences, cette Franco-Américaine née en 1961 à Pasadena, en Californie, en a pléthore. Sa peinture est expressionniste dans sa Bad Simone (2008) aux traits épais et au visage comme en dissolution, noyé dans un verre de jus d’orange. Pop, avec son Petit Nounours (1991), une huile et acrylique sur toile où la guimauve occupe tout l’espace, sur fond vert. Réaliste, dans son portrait au pastel d’un petit garçon, en 1997. Abstraite, avec sa série des Flounet (2003), où seules des masses de couleurs aux contours flous sont visibles. Récemment, Childress s’est même essayée à la sculpture. Seul fil rouge entre ses toiles, la constance du choix de couleurs acides. Et là encore, il y a audace. L’ex-chanteuse punk, qui a fait ses gammes avec le collectif des Frères Ripoulin de 1985 à 1989 après un passage aux Arts décoratifs, a conservé le goût de la surprise propre à la figuration libre.
Extrait de l'article d'Emma Noyant publié dans le numéro 100 de la revue Art Absolument, parution le 18 mars 2022
À lire : Nina Childress. 1 081 Peintures. Texte de Fabienne Radi. Coédition Beaux-Arts de Paris / Galerie Bernard Jordan / Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, 2 volumes, 49 €
Et qu’entend explorer Nina Childress, au juste ? Les styles. Au croisement des influences, cette Franco-Américaine née en 1961 à Pasadena, en Californie, en a pléthore. Sa peinture est expressionniste dans sa Bad Simone (2008) aux traits épais et au visage comme en dissolution, noyé dans un verre de jus d’orange. Pop, avec son Petit Nounours (1991), une huile et acrylique sur toile où la guimauve occupe tout l’espace, sur fond vert. Réaliste, dans son portrait au pastel d’un petit garçon, en 1997. Abstraite, avec sa série des Flounet (2003), où seules des masses de couleurs aux contours flous sont visibles. Récemment, Childress s’est même essayée à la sculpture. Seul fil rouge entre ses toiles, la constance du choix de couleurs acides. Et là encore, il y a audace. L’ex-chanteuse punk, qui a fait ses gammes avec le collectif des Frères Ripoulin de 1985 à 1989 après un passage aux Arts décoratifs, a conservé le goût de la surprise propre à la figuration libre.
Extrait de l'article d'Emma Noyant publié dans le numéro 100 de la revue Art Absolument, parution le 18 mars 2022
À lire : Nina Childress. 1 081 Peintures. Texte de Fabienne Radi. Coédition Beaux-Arts de Paris / Galerie Bernard Jordan / Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, 2 volumes, 49 €
Quand
17/12/2021 - 20/08/2022