Chaissac & CoBrA. Sous le signe du serpent

Chaissac & CoBrA. Sous le signe du serpent : Constant, het laddertje (L’échelle), 1949. MASC, Kunstmuseum Den Haag.Photo: Alice de Groot © Adagp, Paris, 2021    Chaissac & CoBrA. Sous le signe du serpent : Gaston Chaissac, personnage serpent enroulé, 1949. Collection particulière, courtesy Nathan Fine Art (Potsdam/Zurich).© Adagp, Paris, 2021    Chaissac & CoBrA. Sous le signe du serpent : Karel Appel, woman with cat (femme avec chat), 1950. Kunstmuseum Den Haag.Photo : Alice de Groot. © Karel Appel Foundation / Adagp, Paris 2021    Chaissac & CoBrA. Sous le signe du serpent :  Vue de l'exposition Chaissac & CoBrA. Sous le signe du serpent, musée Soulages, Rodez, 2021. Les totems de Gaston Chaissac constituent une ronde.   


L'exposition


D’un côté Gaston Chaissac (1910-1964), peintre-écrivain, épris du merveilleux du quotidien, Vendéen solitaire mais épistolier à l’incroyable prolixité publiant dans la N.R.F. De l’autre, des artistes nordiques iconoclastes venant de Co-penhague, Br-uxelles et A-msterdam – CoBrA, constitués en « Internationale des artistes expérimentaux », résolus à bousculer la scène parisienne dès 1948. Deux univers plastiques aux affinités d’âmes sœurs que Benoît Decron a rassemblés au musée Soulages « sous le signe du Serpent », figure mythique d’une redoutable puissance tellurique. Si une première exposition en 144 pièces coproduite avec le Kunstmuseum de la Haye la présentait au printemps-été 2021 en privilégiant les artistes CoBrA, le musée Soulages donne la primauté à Chaissac. Et réveille Rodez après un an et demi de marasme covidien en s’inspirant de la formidable énergie créatrice de l’après-guerre – l’époque où Pierre Soulages, aujourd’hui centenaire, partait avec son épouse Colette à la conquête de la capitale.

Extrait de l'entretien avec Benoît Decron par Pascale Lismonde publié dans le N°99 de la revue Art Absolument.

Quand


16/11/2021 - 08/05/2022
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