Le Bon, le Téméraire et le Chancelier – Quand flamboyait la Toison d’Or

Le Bon, le Téméraire et le Chancelier – Quand flamboyait la Toison d’Or : Portrait de Nicolas  Rolin, polyptyque du  Jugement dernier,  milieu du XVème siècle  © Hospices civils de  Beaune / photo Francis  Vauban    Le Bon, le Téméraire et le Chancelier – Quand flamboyait la Toison d’Or : Pâmoison de la Vierge,  fragment d’un retable, vers  1440, Collection privée  © Photos Speldoorn    Le Bon, le Téméraire et le Chancelier – Quand flamboyait la Toison d’Or : Reliquaire de Louis XI  pour la basilique de Halle,  argent et argent doré, H. 53 cm,  vers 1459, Trésor de Flandre  © Bruxelles IRPA   


L'exposition


Trois lieux pour un quasi-jubilé et Beaune, la bien parée, s’emmitoufle dans la toison mythique qui initia, naguère, la grande politique européenne. Un triplé pour raviver une cour, ses acteurs et le luxe inouï d’un gothique pâmé.

Dans sa « salle des Pôvres », le Piteux, descendu de sa console troubadour inventée par le gendre de Viollet-Le-Duc, Maurice Ouradou, lors de la rénovation de 1878, offre sa douleur à une contemplation inspirée qui permettra de trancher, peut-être… Prototype des Christ de pitié répandus dans le Brabançon à partir du milieu du XVe siècle ou reprise (de 1450 ou 1470) par Jan Boreman I (vers 1440-1502-03) ou un autre ? Non loin, le retable du Jugement dernier, chef-d’œuvre de Rogier van der Weyden, commandé pour la chapelle attenante et permettant d’accélérer jadis la guérison des corps par la sérénité des âmes, dialogue avec la Sainte Trinité transportée de Louvain au milieu de collections permanentes augmentées de statues d’un spätgotik aux plis cassés et à l’illusionnisme tout neuf, du Livre d’heures enluminé par Simon Marmion ou de calices et de bustes orfévrés.

Extrait de l’article de Vincent Quéau, publié dans le N°99 de la revue Art Absolument.

Quand


04/12/2021 - 31/03/2022
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