À la mort, à la vie ! Vanités d’hier et d’aujourd’hui.
L'exposition
La vaste exposition du musée des Beaux-Arts de Lyon réunit des œuvres du XVIe au XXIe siècle, avec une part très belle aux œuvres contemporaines, souvent inattendues, parfois méconnues, d’Armand Avril à Éric Poitevin, de Jim Dine à Cristina Tavares et, à noter, un formidable Rebeyrolle.
L’Europe tout entière est évidemment sollicitée, tant le thème, comme genre et comme objet de méditation constants depuis le Moyen Âge, a été mis à profit par les artistes pour exprimer la fragilité et l’éphémère de la vie. Danses macabres, triomphes de la Mort, sensuelles scènes de genre, natures mortes piégées, charnels bouquets de fleurs, peintures animalières, etc. : ces images ont connu un grand succès du XVe au XVIIe siècle, sous l’égide d’une Église soucieuse de rappeler qu’il n’y a d’autre gloire que celle du divin, et que toute connaissance relève de la prétention. Hors de ce sacré religieux, les artistes contemporains – leur présence importante est la bonne surprise de l’exposition, de Barcelò à Cognée, en passant par une ronde funeste d’Erró ou un Janus sculpté par Étienne-Martin – s’approprient ce thème riche des relations de la vie et de la mort, quand Éros et Thanatos s’étreignent.
Extrait de l’article de Christian Noorbergen, publié dans le N°99 de la revue Art Absolument.
L’Europe tout entière est évidemment sollicitée, tant le thème, comme genre et comme objet de méditation constants depuis le Moyen Âge, a été mis à profit par les artistes pour exprimer la fragilité et l’éphémère de la vie. Danses macabres, triomphes de la Mort, sensuelles scènes de genre, natures mortes piégées, charnels bouquets de fleurs, peintures animalières, etc. : ces images ont connu un grand succès du XVe au XVIIe siècle, sous l’égide d’une Église soucieuse de rappeler qu’il n’y a d’autre gloire que celle du divin, et que toute connaissance relève de la prétention. Hors de ce sacré religieux, les artistes contemporains – leur présence importante est la bonne surprise de l’exposition, de Barcelò à Cognée, en passant par une ronde funeste d’Erró ou un Janus sculpté par Étienne-Martin – s’approprient ce thème riche des relations de la vie et de la mort, quand Éros et Thanatos s’étreignent.
Extrait de l’article de Christian Noorbergen, publié dans le N°99 de la revue Art Absolument.
Quand
27/11/2021 - 07/05/2022