Yvon Taillandier, le précurseur

Yvon Taillandier, le précurseur : Yvon Taillandier,  personnages associes R, 1974, 164x198cm, recto verso    Yvon Taillandier, le précurseur : Yvon Taillandier,  personnages associs V, 1974, 164x198cm, recto verso    Yvon Taillandier, le précurseur : Yvon Taillandier   


L'exposition


[...] « Je ne fais pas de la figuration libre, je fais de la figuration libératrice », clamait celui qui a aussi officié comme critique d’art ou comme secrétaire du salon de Mai pendant quarante ans – formule expliquant les libertés qu’il a prises dans ses dessins, s’inspirant de l’iconographie populaire et de la culture rock et incorporant à ses compositions les aspérités de ses supports (mur, bâche, mobilier, cartons…). Dans les peintures sur carton montrées au Mans par Lucien Ruimy, Yvon Taillandier se fait aussi narrateur. Ses dessins consistent en une forme initiale, mi-homme mi-animale, qui, pas à pas, se métamorphose. En une même image, il nous montre l’avant, le pendant et l’après, ajoute des textes dans des bulles ou des encarts. Et si son œuvre livre un récit, elle se veut surtout un « hymne au bonheur ». Elle raconte son regard amusé sur les hommes modernes, tous reliés, circulant sur des machines de notre époque et voués à évoluer avec une rapidité folle.


Extrait de l’article de Emma Noyant, publié dans le N°99 de la revue Art Absolument.

Quand


03/12/2021 - 27/02/2022
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