Alina Szapocznikow - Sculptures, photos et photosculptures

Alina Szapocznikow - Sculptures, photos et photosculptures : Alina Szapocznikow Wolty?erka I [Gymnaste à cheval I], 1959 Plomb 14 × 13 × 7,5 cm Courtesy galerie Loevenbruck, Paris    Alina Szapocznikow - Sculptures, photos et photosculptures : Alina Szapocznikow G?owa III [Tête III], 1960 Bronze à cire perdue incrusté de pierre 25 × 21 × 22 cm Courtesy galerie Loevenbruck, Paris    Alina Szapocznikow - Sculptures, photos et photosculptures : G?owa III [Tête III], 1960 Photographie d’archives de l’œuvre d’Alina Szapocznikow, PL Marek Holzman S. d. Tirage photographique noir et blanc original, 32 × 24 cm The Estate of Alina Szapocznikow / Piotr Stanislawski/ Loevenbruck, Paris    Alina Szapocznikow - Sculptures, photos et photosculptures : Atelier d’Alina Szapocznikow à Malakoff Au centre, son œuvre Panna [Célibataire], 1962-1963, Malakoff, FR Photographe inconnu 1967 Négatif noir et blanc, 24 × 36 mm The Estate of Alina Szapocznikow / Piotr Stanislawski/ Loevenbruck, Paris   


L'exposition


Alina Szapocznikow, corps-index

Si profondément hantée par la fragilité de la vie, Szapocznikow voit dans la photographie la capacité d’un lien physique avec son objet. C’est le rapport à ce médium que présente la galerie Loevenbruck, en confrontant moins d’une dizaine de sculptures avec les prises de vues scénographiées par l’artiste, jusqu’à la réalisation de la « photosculpture » Cendrier d’ambiance (1972-2007), qu’elle développe à la fin de sa vie et qui se présente dans un coffret réalisé selon ses intentions posthumes. Dès les années 1950, les photographies de ses plâtres patinés et de ses tirages en bronze – qui comprennent déjà des inclusions de fer et de pierre – prouvent qu’elle se démarque tôt de la non-figuration de sa génération. Dans une recherche sculpturale de l’image, l’artiste révèle par la photo la monumentalité de sa sculpture (elle concourt à des projets commémoratifs), alors que la dimension de ses mains décide de leur taille. Devant Gymnaste à cheval I (1959), l’on ressent l’envie d’épouser à son tour la prise afin de retrouver la position induite par le modelage. La photographie révèle d’autres images, d’autres volumes.

Extrait de l'article de Laurence d’Ist publié dans le n°98 de la revue Art Absolument.

Quand


15/10/2021 - 02/02/2022
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