Hans Seiler - L'espace recomposé

Hans Seiler - L'espace recomposé : Hans Seiler, Autoportrait, 1928, huile sur toile.    Hans Seiler - L'espace recomposé : Hans Seiler, Sans titre, huile sur toile.    Hans Seiler - L'espace recomposé : Hans Seiler, La fenêtre, 1942-47, huile sur toile.   


L'exposition


Hans Seiler, motif et sensation

Le regardeur pressé le qualifierait d’abstrait, mais à y regarder de plus près, son travail s’attèle bel et bien à traduire la figure. Né à Neuchâtel en Suisse en 1907, le peintre et dessinateur Hans Seiler suit l’enseignement de Roger Bissière à l’Académie Ranson jusqu’en 1930, se lie d’amitié avec Marcel Gromaire, rétif à l’exclusive d’une manière, qu’elle soit pointilliste ou cubiste, et évolue dans la mouvance de la seconde École de Paris – réunissant des peintres comme Bissière ou Bazaine, dont les œuvres résultent de la symphonie du ressenti et du perçu. Rejetant comme eux la notion d’abstraction – il s’agit de « manifester, sans être esclave des lignes, une émanation qui vient du monde » (Bazaine) –, Seiler se livre à une figuration allusive, aux constructions géométrisantes stylisées par l’harmonie de formes organisées. Paysages, intérieurs et portraits sont le résultat d’une observation tout aussi attentive qu’interprétée.

Extrait de l'article de Emma Noyant publié dans le n°98 de la revue Art Absolument.

Quand


26/06/2021 - 04/10/2021
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