Au cœur des scènes fixées par les toiles de Gustave Caillebotte, les allées fleuries frémissent d’un vent d’été, les rues parisiennes s’animent sous la pluie battante, les bateaux voguent paisiblement. À la Fondation Gianadda, musées et collectionneurs privés ont accepté de partager leurs peintures de l’insaisissable, réunies pour une exposition inédite, des jardins d’Yerres aux abords de la Seine. [...] Il réunit jeux de lumière et modernité, faisant dialoguer ombres et reflets dans des cadrages photographiques. Cette relation avec le huitième art, qui mêle inspiration et rivalité, voit Caillebotte thématiser le regard en introduisant dans ses tableaux la dimension de l’hors-champ et transformer ses motifs dans des vues en plongée.

Extrait de l'article de Camille Renault publié dans le N°97 de la revue Art Absolument.

Site de l'exposition