Le château de Versailles monte la première rétrospective d’un peintre à qui il doit l’imagede ses fantômes. Démonstration d’une fougue coloriste marginale en cent entrées : mécènes, confrères, parlementaires, noblesse de sang, altesses et femmes altières.
Pâlie par une icône léonine, tout à la fois exemplum virtutis de l’absolutisme monarchique et matrice des mêmes caricatures politiques, encore nouvelles, la gloire de Híacint Rigau-Ros i Serra (1659-1743) n’a jamais été complètement éclipsée, ne serait-ce, justement, qu’à cause de ce portait de Louis XIV en grand costume royal.


Extrait de l'article de Vincent Quéau, publié dans le N°95 de la revue Art Absolument.

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