Luis Marsans, Le temps suspendu

Luis Marsans, Le temps suspendu : El paraiso. 1998. Technique mixte sur carton. 28,5 x 49 cm ?- © GCB/Jean-Louis LOSI    Luis Marsans, Le temps suspendu :  La Salute IV 1991. Techn.mixte/carton contrecollé sur bois. 28,5 x 62 cm ?- © GCB/Jean-Louis LOSI    Luis Marsans, Le temps suspendu :   


L'exposition


En 1983, Marc Fumaroli écrivait à propos de l’œuvre de Luis Marsans : « attentif au travail du temps et de la mémoire, son oeil s’est porté naturellement et de préférence sur des objets qui, sans le savoir, avaient la dignité de lieux communs de vieille souche et toujours prêts à réapparaître : chandelles éteintes, partitions musicales, livres reliés, lettres, lunettes, boites à thé ou boites à tabac, jeux d’échecs, chronomètres et métronomes. Ou encore une place, une rue vide, un mur, quelques troncs minces de bouleaux effeuillés. » À L’Orangerie de la propriété Caillebotte, le travail du catalan sur la mémoire s’illustre à travers différentes thématiques : natures mortes, partitions, façades et rues, dessins de fleurs… Ce sont surtout ses encres représentant les personnages d’À la recherche du temps perdu de Proust, qui firent sa renommée internationale dès leur présentation à Paris en 1982, qui retiennent l’attention. Dans son appropriation de l’œuvre proustienne qu’il admire, Luis Marsans livre des images de son enfance faisant étonnamment écho au roman, puisque nourrissant une réflexion psychologique semblable quant au rapport de l’individu au temps qui passe et aux réminiscences de l’âge tendre.

Emma Noyant

Quand


19/09/2019 - 17/11/2019
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