Fin 2017, une quinzaine d’artistes français et belges, et non des moindres, de Serge Labégorre à Marc Petit, exposaient à Kaunas, en Lituanie, dans le beau musée Ciurlionis, peintre dont on a vu récemment les œuvres au musée d’Orsay – lors de l’exposition Âmes sauvages. Le symbolisme dans les pays Baltes. Formidable accueil de tout un pays, médiatisation exceptionnelle et admiration du public. Libérée du joug soviétique, la Lituanie a soif d’ouverture et ses artistes n’ont rien à envier aux pointures occidentales qu’elle connaît et apprécie grandement.
En retour, une exposition d’artistes contemporains lituaniens fête le centenaire des relations franco-lituaniennes au cœur de Paris, à l’Espace Commines, qui a connu les beaux jours du Salon de Mai. Elle réunit une quinzaine de peintres, de sculpteurs et de photographes venus de tout le pays. Car ce qui frappe dans la création artistique lituanienne d’aujourd’hui, outre sa fraîcheur, son authenticité et ses qualités propres, c’est qu’elle semble totalement préservée des outrances fabriquées de l’hypermodernité.