Encore un jour banane pour le poisson rêve

Encore un jour banane pour le poisson rêve : Petrit Halilaj, Vue de l’exposition « ABETARE (Fluturat) »,  kamel mennour, Paris, 2017 – 2018 © Petrit Halilaj Courtesy de l’artiste et kamel mennour Paris/Londres    Encore un jour banane pour le poisson rêve : Amabouz Taturo (a.k.a. Tatzu NISHI), Une maison de poupée, 2018, Palais de Tokyo, Photo: ASIA NOW   


L'exposition


À la différence de Présumés innocents en 2000, il ne s’agit plus de faire un état des lieux des représentations de l’enfance mais de rendre compte d’une enfance sans âge. Comme Alice traversant le miroir pour découvrir un monde aux règles inversées, les commissaires Sandra Adam-Couralet et Yoann Gourmel ont été rechercher des artistes capables de s’emparer des mythes, des archétypes et des chimères associés à l’enfance. Avec un pistolet en laine, Caroline Achaintre réalise ainsi de grandes tapisseries de monstres de carnaval, confrontés à une petite sculpture de vierge pâle de Kiki Smith. « L’enfance n’est pas un monde clos, séparé du reste de l’existence et des problématiques sociétales contemporaines, assurent les deux commissaires. Sa capacité d’invention de soi et d’enchantement du monde suscite des rôles qui ne sont pas figés : on peut être princesse, pirate ou caillou en cinq minutes. »

Extrait de l'article de Tom Laurent, publié dans le N°84 de la revue Art Absolument.
Parution le 13 juillet 2018

Quand


22/06/2018 - 09/09/2018
 Retour     |      Haut de page