Bernard Pagès. Dispersion / Jocelyne Alloucherie. La Chambre des ombres.

Bernard Pagès. Dispersion / Jocelyne Alloucherie. La Chambre des ombres. : Bernard Pagès, Le Toupet, 2005, bois de peuplier, ferrond oxydé et forgé, 385 x 350 185 cm. Photo Muriel Anssens (exposition Bernard Pagès, MAMAC, Nice, 2006)    Bernard Pagès. Dispersion / Jocelyne Alloucherie. La Chambre des ombres. : Bernard Pagès, Le Balcon sur la mer, 2009, acier oxydé, peint ou doré à la feuille d'or, 830 x 400 x 300 cm    Bernard Pagès. Dispersion / Jocelyne Alloucherie. La Chambre des ombres. : Bernard Pagès, Colonne dite   


L'exposition


« La sculpture, ce n’est pas une image, c’est un corps », écrit Nicole Caligaris à propos du travail de Bernard Pagès. Et comme tout corps, tenir debout est une gageure. Parmi les sept œuvres monumentales présentes à Kerguéhennec, Le Balcon sur la mer (2009) interroge, inquiète même, sur le rapport particulier que l’œuvre de l’artiste entretient avec la gravité : chez Bernard Pagès, le sentiment d’apesanteur que provoquent les éléments s’élançant dans les airs est toujours contrebalancé par un fort ancrage terrestre. Sculpteur « physique » – dans les années 1970, il est allé jusqu’à mettre de côté les outils pour un rapport direct avec les matériaux –, ses compositions retiennent également du corps son fonctionnement organique, alliant matériaux naturels et industriels, bruts ou transformés, sujets à altérations ou indéfectibles.

Extrait de l'article de Benoît Macquart publié dans le N°78 de la revue Art Absolument : parution le 13 juillet 2017

Quand


25/06/2017 - 05/11/2017
 Retour     |      Haut de page