Rancillac. Rétrospective

Rancillac. Rétrospective : Bernard Rancillac. Fantomas saute dans le vide, 1962, huile, faserit sur toile, collage de drap, 162 x 130 cm, coll. de l’artiste, Paris    Rancillac. Rétrospective : Bernard Rancillac. Malcolm X, 1968, sérigraphie sur 2 plexis, attache, 180 x120cm, Musée d’art contemporain (Mac), Marseille    Rancillac. Rétrospective : Bernard Rancillac. Jeune égorgée, 1998, acrylique sur toile, 165 x 250 cm, coll. de l’artiste, Pari   


L'exposition


L’exposition Rancillac démarre avant même d’avoir passé l’entrée, quand on arrive face à la grande coupole blanche, sur la terrasse du siège historique du Parti communiste français. Quelle meilleure idée que d’exposer Rancillac dans ce lieu de pouvoir marqué par un certain rétrofuturisme tout en courbes et en dénivelés. Dans ce Brasilía miniature, sa grande peinture d’histoire prend toute sa dimension. La commissaire propose une déambulation chronologique qui commence par les séries noires des premiers travaux à base de tissus comme l’extraordinaire pièce Les Visiteurs et leurs pendants blancs, montrés en leur temps aux côtés de Ryman et Twombly, impressionnants monochromes grattés, striés où se dessinent des ombres fantomatiques titrées Fantômas. On passe ensuite de façon provocante au tout multicolore avec les premières toiles de Comics qui font la part belle à des Mickeys difformes et de grands méchants loups qui ne sortent plus de la chambre de la grand-mère mais de celle de Van Gogh !

Extrait de l'article de Renaud Faroux publié dans le N°77 de la revue Art Absolument: parution le 19 mai 2017

Quand


21/02/2017 - 07/06/2017
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