Anita Molinero, Des ongles noirs sous le vernis

Anita Molinero, Des ongles noirs sous le vernis : Anita Molinero. Extrusoït, 2006-2017 Polypropylène, film adhésif    Anita Molinero, Des ongles noirs sous le vernis : Anita Molinero. Sans titre, 2009 Pneu de tracteur, conteneurs polypropylène    Anita Molinero, Des ongles noirs sous le vernis : Anita Molinero. Vue d'ensemble Au premier plan : Sans titre, 2009 Phares de voitures, fer à béton, polypropylène transparent Au second plan : - à gauche : L'Irremplaçable Expérience de l'explosion de Smoby   


L'exposition


Contrairement au geste sculptural « classique », vous retirez la matière plutôt que l’agréger et vous reprenez souvent vos œuvres plusieurs années après leur première exposition… Tout cela pose la question de la fin d’une sculpture.
La première fois que j’ai pris conscience de cela, du retrait de la matière en sculpture, c’était avec Rodin. J’ai été émerveillée par les orbites de son Balzac, et j’ai compris qu’en sculpture, il fallait qu’il y ait des saillies et des creux, tous très marqués. La forme dans l’espace doit être exagérée. Concernant la fin de la sculpture, c’est une pure sensation. J’arrête quand j’estime que j’ai fini. C’est en ce sens que je me réfère à l’énergie punk, à cette idée de présent pur. Je travaille sans esquisse, en improvisant.

Extrait de l'entretien de Clément Thibault avec Anita Molinero publié dans le N°77 de la revue Art Absolument: parution le 19 mai 2017

Quand


05/02/2017 - 24/09/2017
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