Anita Molinero, Des ongles noirs sous le vernis
L'exposition
Contrairement au geste sculptural « classique », vous retirez la matière plutôt que l’agréger et vous reprenez souvent vos œuvres plusieurs années après leur première exposition… Tout cela pose la question de la fin d’une sculpture.
La première fois que j’ai pris conscience de cela, du retrait de la matière en sculpture, c’était avec Rodin. J’ai été émerveillée par les orbites de son Balzac, et j’ai compris qu’en sculpture, il fallait qu’il y ait des saillies et des creux, tous très marqués. La forme dans l’espace doit être exagérée. Concernant la fin de la sculpture, c’est une pure sensation. J’arrête quand j’estime que j’ai fini. C’est en ce sens que je me réfère à l’énergie punk, à cette idée de présent pur. Je travaille sans esquisse, en improvisant.
Extrait de l'entretien de Clément Thibault avec Anita Molinero publié dans le N°77 de la revue Art Absolument: parution le 19 mai 2017
La première fois que j’ai pris conscience de cela, du retrait de la matière en sculpture, c’était avec Rodin. J’ai été émerveillée par les orbites de son Balzac, et j’ai compris qu’en sculpture, il fallait qu’il y ait des saillies et des creux, tous très marqués. La forme dans l’espace doit être exagérée. Concernant la fin de la sculpture, c’est une pure sensation. J’arrête quand j’estime que j’ai fini. C’est en ce sens que je me réfère à l’énergie punk, à cette idée de présent pur. Je travaille sans esquisse, en improvisant.
Extrait de l'entretien de Clément Thibault avec Anita Molinero publié dans le N°77 de la revue Art Absolument: parution le 19 mai 2017
Quand
05/02/2017 - 24/09/2017