Les Orientales

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L'exposition


Après Delacroix, ses tigres, ses turcs et ses femmes avec ou sans perroquet, Chassériau, Vernet, Devéria, Scheffer s’engouffrent tous dans l’exploit oriental et il n’est pas jusqu’au Diaz d’avant Barbizon qui n’y frotte sa palette… Certains mêmes, Decaisne et Descamps en tête, ne sortiront plus d’un onirisme de sables, d’oasis et de grecs aux aguets. L’héroïsme omniprésent relève encore parfois l’érotique surprise d’un intérieur interdit où le harem dispute aux bains la grâce de protéger « les vierges aux seins d’ébène ». Cette monomanie n’épargne même pas Géricault, lui aussi gagné aux beautés viriles et équestres des armées du Levant, lui aussi édifié par le Mazeppa de Lord Byron, modèle du poème de Victor Hugo qui raconte les supplices abominables endurés par ce héro de la résistance à “l’envahisseur“ ottoman. Conscient de cette paternité esthétique du poète sur les arts romantiques, la Maison de Victor Hugo organise une rétrospective où découvrir quelques grands bonheurs de l’école orientaliste des premiers jours depuis la Captive de Chassériau à la superbe Femme Nord Africaine de Portaels enroulée dans ses moirures d’ivoire.

Quand


26/03/2010 - 04/07/2010
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