Khaled Takreti. Les Femmes et la Guerre

Khaled Takreti. Les Femmes et la Guerre : Khaled Takreti. Les Réfugiés. 2016, technique mixte sur toile brute suspendue, 250 x 400 cm. Courtesy de l'artiste et galerie Claude Lemand, Paris.    Khaled Takreti. Les Femmes et la Guerre : Khaled Takreti. Les femmes et la Guerre 10. 2016, acrylique sur toile, 146 x 114 cm. Courtesy de l'artiste et galerie Claude Lemand, Paris.    Khaled Takreti. Les Femmes et la Guerre : Khaled Takreti. Balluchons 3. 2016, encre de chine sur papier, 50 x 65 cm. Courtesy de l'artiste et galerie Claude Lemand, Paris.   


L'exposition


Donnant ses propres traits à la grappe de personnages postés comme des oiseaux mélancoliques dans son dessin Le Fil rouge (2006), Khaled Takreti fait partie de ces « peintres-migrateurs » qui ont longtemps cherché où poser leurs pinceaux. Syrien né au Liban, où il passe ses quinze premières années, il est installé en France depuis 2006 après avoir vécu en Égypte, en Syrie et aux États-Unis. Des tonalités pop de sa « comédie humaine » d’alors, peuplée de la mémoire d’êtres chers, la guerre civile en Syrie a escamoté l’ironie chromatique. J’ai perdu mes couleurs, titre-t-il un grand tableau pour résumer son désarroi quand celle-ci éclate. Sa dernière série, Les Femmes et la Guerre, s’attache malgré tout à donner un visage maternel aux victimes d’une guerre qui n’en a pas.

Extrait de l'entretien entre Khaled Takreti et Tom Laurent dans le N°75 de la revue. Parution le 21 janvier 2017.

Quand


18/01/2017 - 18/02/2017
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