Noémie Goudal. Cinquième corps

Noémie Goudal. Cinquième corps : Observatoire X © Noémie Goudal, 2014, Courtesy Noémie Goudal / Galerie Les filles du calvaire / Galerie Edel Assanti    Noémie Goudal. Cinquième corps : In Search of the first line II ®LEBAL. Martin Argyroglo.    Noémie Goudal. Cinquième corps : Station VI © Noémie Goudal, Courtesy Noémie Goudal / Galerie Les filles du calvaire / Galerie Edel Assanti    Noémie Goudal. Cinquième corps : Study on perspective II ®LEBAL. Martin Argyroglo.   


L'exposition


Philippe Piguet - Dès le premier regard, vos images interpellent par la charge énigmatique de leur contenu. On ne sait dire ce qu’elles sont, ni ce qu’elles montrent. Quelque chose y est à l’œuvre qui paraît balancer entre réalité et fiction et qui nous interroge sur la genèse de votre travail. Qu’en est-il donc en fait ?

Noémie Goudal - Il faut faire la distinction entre les motifs que je recherche, les images que je fabrique à partir de ceux-ci et les photographies que je réalise dans le paysage. Ordinairement, le travail commence en bibliothèque, voire sur Internet, à la recherche de motifs d’architectures qui me préoccupent. Les informations que je trouve m’entraînent alors à me rendre sur place pour prendre toute une série de photos. Par exemple, pour les Observatoires qui sont présentés notamment au BAL, je suis allée en Allemagne et j’ai photographié une dizaine de sites de bâtiments brutalistes que j’avais repérés à travers mes lectures. Je me constitue ainsi une base de données dans laquelle je puise pour fabriquer mes propres images.

Extrait de l'entretien de Philippe Piguet publié dans le n°70 de la revue. - Parution le 17 mars 2016.

N°70 - Mars/Avril 2016

Quand


12/02/2016 - 08/05/2016
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