Romantisme. Mélancolie des pierres

Romantisme. Mélancolie des pierres : Caspar Wolf La petite grotte de l’ours, près de Welschenrohr, 1778 @Kunstmuseum Solothurn    Romantisme. Mélancolie des pierres : Alexandre Calame (1810-1864) Le Wetterhorn, 1863 © Musée d’art et d’histoire, Genève    Romantisme. Mélancolie des pierres : Carl Gustav Carus Vision d’une ville imaginaire, vers 1840 © Collection privée   


L'exposition


Ample dialogue entre les peintres et le sentiment d’une nature infinie, le romantisme trouve en Suisse les cimes propres à la contemplation. À la Fondation Pierre Arnaud, nichée dans les hauteurs helvètes, la pierre, qu'elle soit ou non travaillée, est donc l’élément de toutes les interrogations métaphysiques : l’exaltation et le vertige de l'homme face à la grandeur de la montagne et des architectures gothiques, à nouveau en vogue au XIXe siècle, y rencontrent une mélancolie certaine provoquée par les ravages du temps. Ainsi, des artistes comme Caspar Wolf et John Ruskin rendent compte de ces appréhensions opposées de la pierre, entre sublime et abîme.

Article de Tom Laurent paru dans le numéro 69

Quand


19/12/2015 - 17/04/2016
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