Christian Boltanski. Faire-part
L'exposition
Christian Boltanski se saisit des morts pour amplifier le cours de la vie. De façon répétée. Et Faire-part, avec son titre lacunaire qui fait écho à ses Envois des années 1970, invite à un événement rythmant l’existence humaine, étape à la teneur indéterminée. Les deux espaces de la galerie Marian Goodman sont en effet emplis de présences tapies.
Dimension spectrale que redouble la « réinterprétation » d’œuvres plus anciennes où se posait déjà cette question de la mémoire et de ce qui est commun. C’est le cas de l’Album de la Famille D., photographies d’anonymes collectées et exposées par l’artiste en 1971, dont le statut de traces innerve à nouveau un vaste ensemble de cellules en voile. Le franchissement de La Traversée de la vie est rythmé par la vue de ces images imprimées sur leurs cloisons flottantes et compose un parcours dans l’existence encadrée par deux néons lapidaires, Départ-Arrivée. [...]
Extrait de l'article de Tom Laurent paru dans le numéro 68
Dimension spectrale que redouble la « réinterprétation » d’œuvres plus anciennes où se posait déjà cette question de la mémoire et de ce qui est commun. C’est le cas de l’Album de la Famille D., photographies d’anonymes collectées et exposées par l’artiste en 1971, dont le statut de traces innerve à nouveau un vaste ensemble de cellules en voile. Le franchissement de La Traversée de la vie est rythmé par la vue de ces images imprimées sur leurs cloisons flottantes et compose un parcours dans l’existence encadrée par deux néons lapidaires, Départ-Arrivée. [...]
Extrait de l'article de Tom Laurent paru dans le numéro 68
Quand
22/10/2015 - 19/12/2015