La place de l’artiste dans des créations à destination rituelle, les idéologies sous-jacentes dans l’usage des qualificatifs « primitif » ou « premier », la valeur esthétique d’objets mis hors de leur contexte, la constitution de collections en Europe et leur muséographie… La liste est longue des débats concernant les arts africains sous l’ère coloniale, qu’a rouvert l’arrivée de nouvelles générations d’artistes contemporains issus du continent. Pour Toma Muteba Luntumbue, historien d’art et artiste, la cause du préjudice toujours vivace se situe dans la persistance d’un modèle muséal suranné : « Le musée est à la base […] un "média" porteur d’un récit impérialiste ». [...]

Extrait de l'article de Agathe Torres paru dans le numéro 67

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