Il y a 20 ans, le Centre Pompidou avait déjà invité Mona Hatoum : l'expérience qu'elle propose au sein du musée relève cette fois-ci d'un parti pris cartographique, où les possibilités de représentations visuelles se teintent de l'expression des limites et des frontières. La dissémination de ses œuvres sert un agencement thématique, englobant une multiplicité de domaines — le corps sociopolitique, une certaine notion de domesticité, une vision d’un monde incertain, un post-minimalisme engagé et une urgence d’expression —, le tout gravitant autour d’un noyau central d’œuvres, dont Light Sentence. Celle-ci place le visiteur entre l'observation et l'épreuve. Une unique ampoule, placée au centre d'un espace entouré de murs de cages empilées, monte et descend lentement, projetant les ombres de cette structure grillagée.

Extrait de l'article de Manon Raoul publié dans le N°66 de la revue Art Absolument: parution le 9 juillet 2015

N°66 - Juillet/Aout 2015

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