Fernand Léger : reconstruire le réel

Fernand Léger : reconstruire le réel : Fernand Léger. Les Clés (composition). 1928. Huile sur toile. 65,1x53,7cm. Londres, Tate © Tate, Londres, Dist. RMN-Grand Palais / Tate Photography    Fernand Léger : reconstruire le réel : Fernand Léger. Adieu New York. 1946. Huile sur toile. 130x62cm. Paris. Musée national d’art moderne.Centre Georges Pompidou. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jacques Faujour    Fernand Léger : reconstruire le réel : Fernand Léger. Composition à la main et aux chapeaux. 1927. Huile sur toile. 248x185.5cm. Paris. Musée national d’art moderne-Centre Georges Pompidou. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Georges Meguerditchian    Fernand Léger : reconstruire le réel : Fernand Léger. Nature Morte au compas. 1928. Huile sur toile. 65,5x91,5cm. Paris, Fondation Le Corbusier. © FLC   


L'exposition


Présentée au musée national Fernand Léger à Biot de mars à juin dernier, l’exposition Fernand Léger : reconstruire le réel se déplace à Nantes jusqu’en septembre. Elle a pour objectif la mise en évidence de la connivence plastique de l’art de Léger avec les surréalistes dans la période de l’entre-deux-guerres, tout en soulignant la liberté d’un artiste qui a su enrichir son travail en regardant l’abondante production artistique de son temps. L’exposition s’ouvre sur son film au début des années 20, Le Ballet mécanique, premier film sans scénario, dans lequel Léger place l’objet au cœur de son œuvre. Selon lui, « la domination de l’objet est partout dans la vie actuelle, les boutiques-spectacles se multiplient dans les villes ». L’objet va alors l’habiter et devient une entité à part entière : parapluie, compas, boîte d’allumettes, sont autant d’éléments qui figurent dans l’iconographie de Léger et dont le traitement - visible notamment dans l’œuvre manifeste de l’exposition La Joconde aux clefs de 1930 - permet de créer un vocabulaire nouveau, entre figuration et abstraction, mais aussi des rencontres aléatoires assez proches finalement de la définition du hasard objectif, chère aux surréalistes. Sa période américaine est enfin exploitée. Son séjour aux Etats-Unis en 1931 l’amène à appréhender la culture américaine et à réinventer son rapport aux couleurs et aux formes, dans le but de traduire au mieux l’énergie de la modernité.

Marie Goletti

Quand


20/06/2014 - 22/09/2014
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