La disparition des lucioles - Collection Lambert en Avignon

La disparition des lucioles - Collection Lambert en Avignon : Roger Ballen. « Sickroom», «Recluse», «Animal Abstraction. 2002, photographies noir et blanc, collection Enea Righi / Miroslaw Balka. «200 x 100 x 200». 2012, plastic strips, stell staples. Courtesy Galleria Raffaella Cortese. ©    La disparition des lucioles - Collection Lambert en Avignon : Pascale-Martine Tayou. «She». 2007, sculpture en cristal, matériels variés, socle en bois. Collection Enea Righi. ©    La disparition des lucioles - Collection Lambert en Avignon : Anna Maria Maiolino. «Entrevidas (between lives) from Foto poemaçao series». 1981-2000, photographies noir et blanc ©   


L'exposition


[...]Pour investir les 12 000 m2 du douloureux espace carcéral d’Avignon (identique à celui du palais des Papes), toutes ces cellules sans lumière et aux peintures écaillées, ces couloirs cerclés de barreaux et ces courettes aux ciels engrillagés, Éric Mézil, le directeur de la Collection Lambert, a complété ses fonds en faisant appel au diamant noir d’une autre collection, riche de 600 pièces essentiellement américaines ou originaires des pays de l’Est, restées en caisse et en cage : celle du Bolognais Enea Righi. Spectaculaire morceau de la collection Righi, la Strada di sotto de Massimo Bartolini suggère physiquement la disparition programmée des lucioles en tapissant le sol d’architectures de lumière, qui s’éclairent fugitivement. Mises au rebut après la disparition d’une fête votive dans un village de Sicile, ces lampes merveilleuses ne scintillent plus qu’au son de la voix usée du vieux Sicilien qui les détenait. Découpée en six thématiques comme autant de quartiers de prison, la manifestation avignonnaise s’organise autour des obsessions du lieu.[...]

Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé publié dans le n°60 de la revue Art Absolument : parution le 4 juillet 2014

Quand


18/05/2014 - 25/11/2014
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