La lyre d'ivoire, Henry-Pierre Picou (1824-1895), et les Néo-grecs

La lyre d'ivoire, Henry-Pierre Picou (1824-1895), et les Néo-grecs : Jean-Léon Gérôme (1824-1904), Le Combat de Coqs, 1846, huile sur toile, 143 x 204, Musée d’Orsay, Paris    La lyre d'ivoire, Henry-Pierre Picou (1824-1895), et les Néo-grecs :   


L'exposition


Tombé dans l'oubli après le salon de 1857, Henry-Pierre Picou fut l'un des fondateurs de l'école néo-grecque qui fit de nombreux émules. Le musée des Beaux-arts de Nantes retrace l'oeuvre et le parcours de ces peintres qui rencontrèrent un succès aussi considèrable que fulgurant.
Ces peintres seront « l'école des pointus », comme les décrit Baudelaire, très vite décriés par la critique. Ils énoncent la volonté de rompre avec les dogmes académiques trop proche d'un « manièrisme archaïque » comme ils cherchent à exister face au réalisme moderne d'un Courbet ou d'un Monet. Leur relecture de la mythologie grecque, empreinte de naturalisme et d'idéalisme, exprime leur volonté de retranscrire, par « la couleur locale » et le pittoresque, des scènes de la vie contemporaine. Cette ensemble de peintures donne à voir des corps sensible et harmonieux dégageant avec beaucoup d'humour une certaine forme d'érotisme. Ainsi, retombée rapidement dans l'anonymat, le musée des Beaux-arts de Nantes redonnent à cette école un second souffle, participant de la réhabilitation en cours de certains peintres qualifiés de « pompiers » par la modernité, comme Gérôme ou Rochegrosse.


Marianne Robin

Quand


25/10/2013 - 26/02/2014
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