Depuis les premiers clichés aériens de Nadar en 1860 se sont succédées les prises de vue de la terre depuis le ciel. L’exposition propose un corpus important d’œuvres parmi lesquels photographies, peintures, films et maquettes, pour, dans un premier temps, dresser le portrait d’un nouveau monde, de l’ordre d’une cartographie dénuée de reliefs, et, enfin, analyser l’impact de la photographie aérienne et l’apparition récente de technologies comme Google Earth sur la création artistique. À travers huit thématiques, le parcours offre un regard renouvelé sur notre cadre de vie en soumettant aux visiteurs des œuvres où, comme dirait Nadar, la « terre se déroule en un immense tapis sans bords, sans commencements ni fin ». Vues d’en haut aborde les enjeux esthétiques de ce renversement de perspective et le sentiment de toute-puissance qui lui est associé.

Coralie Araminthe

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