Delacroix à l'aube de l'orientalisme

Delacroix à l'aube de l'orientalisme : Eugène Delacroix (1798-1863), Album de voyage (Espagne, Maroc, Algérie, janvier-juin 1832) : Femmes juives dans leur appartement ; La famille Bouzaglo, inventaire Ms390 folio 63, (C) RMN (Domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojéda.    Delacroix à l'aube de l'orientalisme : Antoine-Jean Gros (Paris, 1771 – Meudon, 1835), Bonaparte touchant une tumeur pestilentielle, en visitant les pestiférés dans l’hôpital de Jaffa, dit aussi Les Pestiférés de Jaffa, esquisse du tableau du Salon de 1804 (Louvre) Toile. H. 91 cm ; L. 116 cm.   


L'exposition


Exposition inaugurale dans l'espace du Jeu de Paume à Chantilly, Delacroix à l'aube de l'orientalisme propose une lecture des collections ducales sous le prisme de la découverte de l’Orient au début du XIXe siècle. Si la fascination pour le monde oriental est visible à toutes les époques, elle se développe particulièrement en France dès la campagne égyptienne de Napoléon en 1798. Avec le romantisme, les artistes délaissent les représentations scientifiques pour une vision d’un Orient rêvé et exotique dans laquelle l’indépendance grecque du joug ottoman est perçue comme un appel. Dès lors, nombre d’entre eux entreprennent le voyage : Delacroix au Maroc, Decamps (considéré au XIXe siècle comme le meilleur peintre orientaliste) en Turquie, ou encore le paysagiste Marilha en Égypte ; « Rome n’est plus dans Rome » dira Delacroix en découvrant Meknès. Grand amateur d’art et féru d’Orient (il fut en Algérie de 1830 à 1848), le duc d’Aumale a rassemblé dans son château de Chantilly une cinquantaine d’œuvres orientalistes d’artistes divers dans leur style comme Gros, Vernet, Delacroix ou Decamps.

Pauline Mirete

Quand


30/09/2012 - 07/01/2013
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