Jameel Prize

Jameel Prize : Rachid Koraïchi. Les Maîtres invisibles.  2008, motifs appliqués en coton sur coton. Autorisation de la October Gallery.    Jameel Prize : Hayv Kahraman. A gauche : Immigré 8. 2010, huile sur bois. Au centre : Asad Babil (Le Lion de Babylone).  2011, huile sur bois A droite : Immigré 1. 2010, huile sur bois. Autorisation de l’artiste.   


L'exposition


À la différence de nombreuses institutions, le Jameel Prize ne cède pas à la fascination habituelle pour des œuvres trop littérales se limitant au vocabulaire visuel de la calligraphie, du voile et de la violence. À contre-courant de cette forme de réception néo-orientaliste, il se focalise sur des propositions plus subtiles, assurant une filiation évidente entre un patrimoine islamique ancien et les formes les plus contemporaines, utilisant aussi bien la brique (Noor Ali Chagani) que le miroir brisé (Monir Shahroudy Farmanfarmaian) ou le feutre (Bita Ghezelayagh). Cette faculté de sortir du cadre et de se matérialiser dans des supports de toute nature révèle l’ancrage de ces pratiques artistiques dans une contemporanéité que l’on ne peut plus depuis longtemps considérée comme purement occidentale. (...)

Extrait de l'article de Véronique Rieffel publié dans le N°45 de la revue Art Absolument: parution le 22 décembre 2011.

Quand


06/12/2011 - 26/02/2012
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