Olivier Debré

1920 (Paris) / 1999 (Paris)

Il n’est que temps de voir en Olivier Debré un des plus grands peintres du dernier demi-siècle, mi-français, mi-américain, mi-chinois et de réfuter les clichés qui en font un impressionniste abstrait, ce qu’il récusait au nom de l’émotion d’une « abstraction fervente » – terme extrait de la phrase de Gide : « L’art est une ferveur retombée. » Voir Debré avec un regard neuf, c’est s’immerger dans sa peinture et vivre ce basculement des années 1960 où il passe des Signes personnages maçonnés aux Signes paysages fluidifiés et s’invente dans les champs colorés d’une peinture de la fluidité.

François Jeune


Portrait
Photo François Poivret



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Numéro 107






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