Charlie Chaplin
1889 (Londres) / 1977 (Corsier-sur-Vevey (Suisse))
Site de l'artiste
Après les rythmes cadencés, entre fluidité et accélération, de ses Charlot, l’acteur-auteur-réalisateur, toujours rongé par l’angoisse, contribue à créer un extraordinaire art total, en composant lui-même ses musiques – créant au passage quelques tubes, comme This is my song ou Smile, repris par Nat King Cole, Petula Clark ou Eric Clapton – et en réglant les chorégraphies de ses longs-métrages. La célèbre danse des petits pains de The Gold Rush (« La Ruée vers l’or »), sorti en 1925 mais sonorisé en 1942, annonce le petit ballet humoristique qui accompagne « Titine » chantée de manière incompréhensible – mais où le public découvre pour la première fois la voix de Chaplin – dans Les Temps modernes (1935). Dans The Great Dictator (« Le Dictateur »), son premier film parlant en 1940, le petit barbier juif, assommé par erreur en se défendant contre l’agression de milices antijuives, entame des entrechats avant puis arrière sur le trottoir du ghetto, tandis qu’il se livre à une coupe de cheveux éclair au son d’une danse hongroise de Brahms ! Nijinsky, qui vient visiter la gloire montante dès 1916 (sans d’ailleurs jamais rire ou sourire), n’hésite pas à le traiter de « danseur-né ».
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Après les rythmes cadencés, entre fluidité et accélération, de ses Charlot, l’acteur-auteur-réalisateur, toujours rongé par l’angoisse, contribue à créer un extraordinaire art total, en composant lui-même ses musiques – créant au passage quelques tubes, comme This is my song ou Smile, repris par Nat King Cole, Petula Clark ou Eric Clapton – et en réglant les chorégraphies de ses longs-métrages. La célèbre danse des petits pains de The Gold Rush (« La Ruée vers l’or »), sorti en 1925 mais sonorisé en 1942, annonce le petit ballet humoristique qui accompagne « Titine » chantée de manière incompréhensible – mais où le public découvre pour la première fois la voix de Chaplin – dans Les Temps modernes (1935). Dans The Great Dictator (« Le Dictateur »), son premier film parlant en 1940, le petit barbier juif, assommé par erreur en se défendant contre l’agression de milices antijuives, entame des entrechats avant puis arrière sur le trottoir du ghetto, tandis qu’il se livre à une coupe de cheveux éclair au son d’une danse hongroise de Brahms ! Nijinsky, qui vient visiter la gloire montante dès 1916 (sans d’ailleurs jamais rire ou sourire), n’hésite pas à le traiter de « danseur-né ».
Ses expositions
Charlie Chaplin, l’homme-orchestre.
11/10/2019 - 26/01/2020
(Paris) Cité de la musique - Philharmonie de Paris
11/10/2019 - 26/01/2020
(Paris) Cité de la musique - Philharmonie de Paris