Franz Hals

Entre 1580 et 1583 (Anvers) / 1666 (Haarlem)

S’il commence par peindre un Banquet dans le parc (aujourd’hui disparu), Frans Hals tourne vite le dos à la peinture de plein air hollandaise de ses contemporains Ruysdael, Van Goyen ou Hobbema en ne peignant plus que des portraits de groupes ou de figures isolées. Reclus le plus souvent dans des intérieurs domestiques, les bons vivants halsiens, commerçants enrichis mais aussi acteurs, esclaves ou prostituées, s’isolent parfois dans d’obscurs coins de parc, à l’extérieur de la ville de Haarlem, révélant tout juste quelques morceaux de nature sur les bords extrêmes du tableau. À Haarlem, quoiqu’accusé de mener une vie dissipée, l’artiste connaît intimement les joies et les peines de la paternité pour s’être marié deux fois, et avoir été père de trois puis de onze enfants.



Ses numéros


Numéro 88


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