Cima da Conegliano
1459 (Conegliano) / entre 1517-1518 (Conegliano)
"La trajectoire de Cima da Conegliano expose les ressorts d’une carrière de peintre attiré par ses talents dans la cité lacustre alors au faîte de sa puissance. Originaire d’un village accroché au flan des Dolomites qui lui donne son nom patronymique, Giovanni Battista Cima ouvre un atelier à Venise, assez prospère en 1489 pour honorer la commande d’un retable passée par le chapitre de San Bartolomeo de Vicence, une Vierge à l’enfant entre l’apôtre Jacques et saint Jérôme. Avant cette date, l’historien se voit condamné aux conjectures ; tout juste sait-il que son nom vient de la profession de son père et ses aïeux, tondeurs d’étoffes de laine, Cimatori. Fils d’artisans, il se fixe dans l’épicentre du commerce levantin et s’engage auprès des rénovateurs de la peinture en empruntant le meilleur à ses contemporains : des formules à Giovanni Bellini, son aîné de vingt ans et des techniques à Antonello de Messine, qui aurait très bien pu lui révéler les secrets de la peinture à l’huile, technique relevant toujours, à cette période, du monopole de l’école flamande."
Extrait de l'article de Vincent Quéau publié dans le N°47 de la revue Art Absolument: parution le 27 avril 2012
"La trajectoire de Cima da Conegliano expose les ressorts d’une carrière de peintre attiré par ses talents dans la cité lacustre alors au faîte de sa puissance. Originaire d’un village accroché au flan des Dolomites qui lui donne son nom patronymique, Giovanni Battista Cima ouvre un atelier à Venise, assez prospère en 1489 pour honorer la commande d’un retable passée par le chapitre de San Bartolomeo de Vicence, une Vierge à l’enfant entre l’apôtre Jacques et saint Jérôme. Avant cette date, l’historien se voit condamné aux conjectures ; tout juste sait-il que son nom vient de la profession de son père et ses aïeux, tondeurs d’étoffes de laine, Cimatori. Fils d’artisans, il se fixe dans l’épicentre du commerce levantin et s’engage auprès des rénovateurs de la peinture en empruntant le meilleur à ses contemporains : des formules à Giovanni Bellini, son aîné de vingt ans et des techniques à Antonello de Messine, qui aurait très bien pu lui révéler les secrets de la peinture à l’huile, technique relevant toujours, à cette période, du monopole de l’école flamande."
Extrait de l'article de Vincent Quéau publié dans le N°47 de la revue Art Absolument: parution le 27 avril 2012
Ses expositions
Cima da Conegliano. Maître de la Renaissance vénitienne.
05/04/2012 - 15/07/2012
(Paris) Musée du Luxembourg
05/04/2012 - 15/07/2012
(Paris) Musée du Luxembourg