Marlène Mocquet et la critique d’art.

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D’abord déclamé par ses soins, le texte de Numa Hambursin, actuellement directeur du pôle d’art contemporain de Cannes, sur ce que remue en lui l’œuvre de Marlène Mocquet lui a valu le Prix AICA de la critique d’art en 2018 et sa publication cette année en un ouvrage aussi concis qu’enthousiaste.

En regard d’une scénette en céramique où est tapie l’une des figures que la peintre semble avoir pétrie dans le guano, ce sont les mots de Lovecraft qui se substituent à ceux d’Hambursin. En guise de préambule, leur caractère visionnaire exprime une tentative de description quand les mots font défaut, et aussi une manière de situer l’art de Marlène Mocquet dans le registre du fantastique. Pour l’en décaler aussitôt : pas d’effroi pour le critique devant les avatars extirpés d’une matière épaisse par la peintre, mais plutôt une « candeur » dont il s’avoue à la recherche. C’est cet écho que fait résonner en lui la vue de ces œuvres qui constitue la matière de son texte. Rappelant sa première rencontre avec la peinture de Mocquet, Hambursin en épouse certaines envolées, revenant par allusions à certains tableaux, amorçant des récits que leur vue l’appelle à imaginer.

Marlène Mocquet et la critique d’art.
Numa Hambursin.
Éditions Sometimes / AICA

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le N°93 de la revue Art Absolument.



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