De Renoir à Sam Szafran, parcours d'un collectionneur

De Renoir à Sam Szafran, parcours d'un collectionneur :    De Renoir à Sam Szafran, parcours d'un collectionneur :   


The exhibition


La Fondation Pierre Gianadda fut créée en 1978 par Léonard Gianadda, à la mémoire de son frère Pierre, décédé accidentellement deux ans plus tôt. Construit sur des terres riches en patrimoine, le site expose les nombreux vestiges archéologiques de Martigny, ville d’origine celte. En sus de présenter un intérêt par la présentation permanente de sculptures de Rodin, Brancusi, Ernst, Dubuffet ou encore Arman, ainsi que La Cour Chagall, une mosaïque monumentale réalisée par l'auteur du plafond de l'Opéra de Paris, commandée en 1964 par Ira Kostelitz qui, par la suite, en fit don la Fondation, ce lieu est un écrin de choix pour proposer des expositions temporaires. C’est aujourd’hui au tour d’une résonnante sélection d'œuvres appartenant à un collectionneur privé, souhaitant garder l’anonymat. Sa collection laisse au regardeur le soin d'envisager les pièces qui la constituent à travers une cohérence bien particulière, celle d'un homme qui officie pour sa propre fin et pour son plus grand plaisir. Son appétence esthétique s'exprime avant tout par une attention particulière à la lumière et la couleur : partant des toiles de Corot et Boudin, passant par les constructions toutes en chromatisme des toiles du pointilliste Paul Signac (1890), son regard sur le paysage se prolonge dans les nymphéas de Monet (1914-1917) et persiste jusqu’à l’abstraction d’un Josef Albers ou d’un Sam Szafran. Les périodes impressionnistes et post impressionnistes sont très présentes dans cet ensemble de tableaux et de dessins – aquarelles, gouaches et travaux graphiques participent également de ce panthéon coloré. Par ailleurs cette collection comprend la plupart des grands noms de la peinture de la modernité dont Paris fut la capitale : des œuvres, et non des moindres, de Modigliani ou Pacsin, Chagall ou Picasso.
T.L.

When


10/12/2010 - 12/06/2011
 Go back     |      Back on the top