The Color Line, les artistes africains-américains et la ségrégation.

The Color Line, les artistes africains-américains et la ségrégation. : Aaron Douglas, Into Bondage, 1936, huile sur toile, 153,4 × 153,7 cm © Adagp, Paris, 2016. Photographe  :  G-Williams    The Color Line, les artistes africains-américains et la ségrégation. : Aaron Douglas, The Negro Speaks of Rivers (for Langston Hughes), 1941,  14 x 27,9 cm © Adagp, Paris, 2016    The Color Line, les artistes africains-américains et la ségrégation. : Mickalene Thomas, Origin of the Universe I, 2012,  121,9 x 152,4 cm  © Adagp, Paris, 2016    The Color Line, les artistes africains-américains et la ségrégation. : Whitfield Lovell, Autour du monde, 2008, 259x482x434,3 cm ©Whitfield Lovell. Courtesy DC Moore Gallery, New York    


The exhibition


Colored only. Deux mots que l'on peut lire dans la série de linogravures réalisée par Elizabeth Catlett à la fin des années 1940, The Negro Woman. Plus tôt, l’issue de la guerre de Sécession aux États-Unis avait pourtant inscrit en 1865 l'abolition de l'esclavage. Mais dès 1876, les lois « Jim Crow » – du nom du personnage de vaudeville se grimant le visage pour caricaturer les attitudes des Noirs – instituent progressivement dans les États du Sud une société qui différencie les Noirs des Blancs. Et livre les visages sombres des gravures de Catlett aux panneaux discriminatoires, cadres d’une société « séparée » dont les photographies de Peter Seaker captent alors les signes et les hommes. Exposant l’imagerie et les œuvres de cette lutte pour la reconnaissance, le musée du Quai Branly emprunte le regard d'artistes afro-américains, parallèlement à des documents d'archives.

Extrait de l'article de Florence Dauly à paraître dans le Numéro 73 , sortie le 20 septembre.

When


04/10/2016 - 15/01/2017
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