"A l’abbaye d’Auberive, Courbet et la nature. Regards croisés, permet d’appréhender l’ensemble de l’essaim contemporain qu’instruit leur double filiation. Ce sont bien la matière et ses manifestations limites qui semblent unir tous ces peintres. Antoine Correia, à travers ses paysages tout en textures pleines, ravive la minéralité fluide de la Source de 1864. Ronan Barrot cherche à faire vivre sur la toile ce qui a été vu par le peintre durant son travail. L’écrivain Éric Vuillard précise : « Ce qui distingue Barrot de Courbet, parmi cent autres choses bien sûr, c’est que la peinture de Barrot est en mouvement. Son geste de peindre est intimement lié aux formes qu’il peint. » "

Extrait de l'article de Nicolas Macé qui publié dans le Numéro 72 parution juillet 2016.

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