Ernest Breleur. Le vivant, passage par le féminin

Ernest Breleur. Le vivant, passage par le féminin : Sans Titre. série : l'énigme du désir, 2014. Feutre sur papier. 125 x 125 cm. Courtesy: Maëlle Galerie    Ernest Breleur. Le vivant, passage par le féminin : Sans Titre. série : l'énigme du désir, 2014. Feutre sur papier. 125 x 125 cm. Courtesy: Maëlle Galerie   


The exhibition


À propos de ton travail de dessin, moins connu mais également exposé à la Fondation Clément, dans quelle mesure est-il lié à la sculpture ?
L'exposition est en deux parties : d'un coté mon travail de dessin, de l'autre mes sculptures. Deux pratiques très différentes, notamment à cause de l'aspect plus figuratif du dessin, mais entre lesquelles je vois une relation étroite, ne serait-ce que sur le plan formel. Une pratique n'a jamais précédé l'autre, je pense les avoir développées simultanément. Chacune d'elles, mais plus particulièrement le dessin, me permettent d'avoir ces grands moments de méditation, de questionnement sur la spatialité, le miroitement et la profondeur. J'associe davantage le dessin à mon passé : j'ai en effet découvert la chapelle Sixtine et l’exubérance de Rubens lorsque j'étais étudiant. Grâce au dessin, je transcende mon passé.

Extrait de l'entretien de Teddy Tibbi publié dans le Mata Hoata, c’est « le regard éclairé », démesurément agrandi, des statues et des tatouages de l’art des Marquises, qui fixe et fascine celui qui le rencontre. Rassemblant près de 400 pièces arrachées au temps et à l’oubli, tikis taillés, éventails, parures, sculptures d’os humains – et même peinture et dessins de Gauguin ou massue contemporaine en forme de Mickey –, le musée du quai Branly fait revivre la geste marquisienne, depuis la découverte tragique d’Álvaro de Mendaña en 1595 jusqu’à nos jours. Si gémir n’est pas de mise aux Marquises, rugir de plaisir est autorisé.

Extrait de l'article de Ernest Breleur publié dans Numéro 70 de la revue Art Absolument

When


28/04/2016 - 16/06/2016
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