L’Ange du bizarre – le romantisme noir, de Goya à Max Ernst

L’Ange du bizarre – le romantisme noir, de Goya à Max Ernst : Arnold Böcklin (1827-1901) Villa au bord de la mer, 1871-1874 Huile sur toile, 108 x 154 cm Francfort, Städel Museum © Droits réservés    L’Ange du bizarre – le romantisme noir, de Goya à Max Ernst : Eugène Delacroix (1798-1863) Méphisto dans les airs, ill. pour Faust, 1828 Lithographie, 28 x 24 cm Francfort, Städel Museum © Droits réservés    L’Ange du bizarre – le romantisme noir, de Goya à Max Ernst : Franz von Stuck (1863-1928) La Chasse sauvage, 1899 Huile sur toile, 95 x 67 cm Paris, musée d’Orsay, RF 1980 7 © Musée d’Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt   


The exhibition


[…] Le romantisme noir a ceci de particulier qu’il ne se confond pas avec le romantisme historique. Inactuel et émotionnel, il va au-delà du temps, des genres et des styles. Son air vicié contamine jusqu’à l’œuvre de purs néoclassiques. Même William Bouguereau, le roi des pompiers, sacrifie à ce « beau bizarre » baudelairien et rejoint Géricault et Goya en peignant la bestialité des corps sauvages et nus se dévorant à belles dents aux Enfers, devant Dante et Virgile effarés. À la suite du poète maudit des Fleurs du mal, qui associe volupté et tristesse, les artistes décadents de la fin du XIXe siècle rejettent toute idée de naturalisme et se déclarent adeptes de Satan et de son auxiliaire, la femme fatale. […]


Extrait de l’article d’Emmanuel Daydé publié dans le numéro 52 de la revue Art Absolument : parution le 1er mars 2013

When


05/03/2013 - 23/06/2013
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